Après les tergiversations de la famille, les autorités françaises reprennent la main sur le dossier des obsèques de l'opposant congolais Guy Brice Parfait Kolelas. Dans une lettre datée du 22 novembre 2021 adressée à la fille du défunt, Jean-François Michard, Directeur adjoint de l'Institut Médico-légal, exige des obsèques au plus tard le 7 décembre.
C'est un véritable rebondissement dans l'affaire des obsèques de Guy Brice Parfait Kolelas. Evacué le 21 mars 2021 à Paris, l'opposant congolais est déclaré mort à son à Paris. Sa famille se divise sur l'organisation de ses obsèques. Par médias interposés, les proches de Pako se renvoient la responsabilité du retard des obsèques pour "la manifestation de la vérité" sur sa mort.
7 mois après le décès de Parfait Kolelas, Jean-François Michard, Directeur adjoint de l'Institut Médico-Légal de paris a écrit aux proches de Pako " d'organiser d'ici au mardi 7 décembre 2021 les funérailles de votre père (ndlr - en réponse à Gloria Stella Kolelas, fille du défunt)" Cette injonction d'organiser les funérailles de Pako dans un délais précis est accompagné d'une menace explicite. "Passé ce délai, je demanderais à la mairie du lieu du décès de les organiser", écrit Jean-François Michard.
Consultés, les proches de Guy Brice parfait Kolelas n'ont pas voulu commenter la lettre de l'Institut Médico-Légal.
Vouda NGANOU