C'est dans les bars de Brazzaville, la capitale de la République du Congo, que Fann Attiki a puisé l’inspiration pour son roman, Cave 72, paru le 1er septembre aux éditions JC Lattès.
Comme Verdass, Ferdinand et Didi, les trois héros de son récit, le jeune auteur aime s’y retrouver avec sa bande pour boire des bières glacées en regardant la rue, parler littérature et philosophie, et observer les filles. Vivre tout simplement.
Ce poète serein qui vit du slam à Brazzaville expérimente ces jours-ci un autre rythme, à Paris, où il se trouve en résidence pour deux mois, à la Cité internationale des arts. Ce séjour et la publication de son premier roman, il les doit au jeune prix littéraire Voix d’Afriques, initié par les éditions JC Lattès et Radio France Internationale (RFI).
Le jury, composé d’écrivains et d’acteurs du livre en France et en Afrique, a repéré la fiction de l’auteur né en 1992 à Pointe-Noire, la capitale économique congolaise, parmi 350 manuscrits de primo-romanciers francophones de moins de 30 ans…
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