Depuis qu’il assure l’intérim de Philippe Mvouo à la tête du Conseil Supérieur de la liberté de communication ‘CSLC) Jean-Pierre Ngoma ne fait qu’à sa tête. Pour faire plaisir à Thierry Moungalla empêché, Jean-Pierre Ngoma a décidé sans consulter les hauts conseiller, de reporter au 4 mai les cérémonies prévues ce jour pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse.
« Réuni d'urgence suite à la publication par ce dernier, d'une note qui a surpris et choqué l'opinion, dans laquelle "Jean Pierre N'goma a décidé tout seul, dans son bureau de décaler la cérémonie" commémorative de l'édition 2023 la journée mondiale de la liberté de la presse, le collège s'est désolidarisé de lui » écrit Brazza Net.
Suite à cette cacophonie au sein de l’institution en charge de la presse, son président Philippe Mvouo qui séjourne en ce moment à l’étranger, est monté au créneau pour rappeler à son vice-président que « le 3 mai ce n'est pas le 4 mai ». De leur côté, les hauts conseillers n’ont pas manqué de rappeler à Jean-Pierre Ngoma que le CSLC ne pouvait se plier aux caprices du ministre de la communication. "Le ministre sait, depuis un an que la journée du 3 mai, est internationalement dédiée à la presse. Il avait 365 jours pour accommoder son agenda ou se faire représenter", rapporte Brazza Net.
A titre de rappel, Jean-Pierre Ngoma avait été à l’origine de la fermeture durant quelques jours de la chaîne privée Vox TV sur injonction du ministre de la communication Thierry Moungalla, après la diffusion de la conférence de presse de l’opposant Destin Gavet.
C.M.