Depuis son arrivée à la tête du département de la coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso imprime sa marque non sans difficultés à cause du délabrement du tissu économique, mais en innovant par son style de gestion des affaires publiques.
Il enchaîne les initiatives dans le but de mettre réellement en musique, la politique de diversification économique inscrite en 2021 au fronton du programme de société du Président de la République, M. Denis Sassou N’Guesso.
La tenue récente ( fin septembre 2022) d’une commission mixte Congo-Russie dans un contexte de relance du marché congolais qui cherche des appuis extérieurs et des partenaires, préfigure ce qu’il conviendrait de nommer, les Temps nouveaux de l’économie congolaise.
En effet, cet idéal de restructuration de l’économie congolaise par la « création de richesses » et sur la base d’une coopération gagnant - gagnant vient d’être consolidé par la signature, à Brazzaville, d’une série d’accords russo-congolais, fruits des échanges en commission intergouvernementale mixte, la sixième du genre, entre le Congo et la Russie.
Nul besoin de rappeler que le ministère de la coopération et de promotion du partenariat public - privé se veut être le ‘’ socle d’impulsion du développement économique et social d’un pays’’, après
avoir récemment enduré une double crise ( économique et sanitaire). Cette crise a fait effondrer l’ensemble des équilibres macroéconomiques et provoquer au plan social, un délitement du pouvoir d’achat des populations.
La Russie dont les relations avec le Congo datent déjà des décennies a su refaire confiance au Congo, en renouant un dialogue économique plus prononcé et plus concret.
Ensemble avec le Vice-Ministre russe de l’énergie, M. Pavel Sorokine, M. Denis Christel Sassou N’Guesso a, au nom du gouvernement congolais, paraphé plusieurs accords qui touchent à la technologie de l’information, à la santé et l’éducation, à la culture et au sport, à la communication.
Le projet de construction de l’oléoduc d’environ 1000 km qui partira de la capitale pétrolière Pointe noire vers l’intérieur du pays, figure parmi les projets phares de cette coopération renaissante entre les deux pays.
Relancer toutes ces activités économiques, sanitaires et éducatives est une façon d’ajuster et réaffirmer la bonne volonté d’aller de l’avant des deux pays qui se vouent une amitié légendaire depuis 1964, date de signature des relations diplomatiques.
Denis Christel Sassou N’Guesso veut ainsi relever un défi : faire de la diplomatie économique, un outil de diversification de l’économie et redonner une visibilité de pays émergent en Afrique. Et la clé pour réussir ce challenge se trouve dans la politique initiée par le gouvernement sur la question visant l’amélioration du climat des affaires au sein de ce marché libéral que développe le Congo.
Les efforts de relance économique à ce niveau ont d’ailleurs permis de réduire une récession de -6,2% en 2020 et connaître une croissance de -1,5% en 2022.
Désormais, avec le Plan de développement national qui circonscrit plusieurs stratégies sectorielles de développement de l’économie congolaise, le Ministre Denis Christel Sassou N’Guesso multipliera les efforts de négociation à l’international, afin d’attirer les investissements ou capitaux étrangers vers le marché du Congo. Déjà, pour rassurer les partenaires bilatéraux ou multilatéraux, les investisseurs , le Chef de département de la coopération internationale mise sur une rigueur autant lors des négociations en vue de la signature des accords que dans leur exécution.
« Nous signons et mettons un accent particulier sur le suivi et l’évaluation de ces accords, pour ne plus retomber dans les travers qui ont par le passé, dénaturé la substance même de certains accords », rappelle t-il souvent.
Ce n’est que dans cette perspective que son département, en collaboration avec d’autres départements au sein du gouvernement, devrait réussir l’ultime combat attendu de croissance économique et du progrès social comme l’exige le Plan national de développement( PND). Une stratégie de développement qui nécessite des apports en investissements étrangers de l’ordre de 6.500 milliards de Fcfa sur les 8.987 milliards de Fcfa prévus.
La diversification de l’économie et la mobilisation des ressources nécessaires au financement du Plan national de développement sont les deux piliers de la vision gouvernementale. Celle-ci écarte d’ailleurs l’hypothèse d’un endettement, mais privilégie plutôt des formules innovantes qui ouvrent au marché financier congolais et à la promotion des partenariats publics -privés, nombre d’opportunités.
Le marché congolais étant assaini par la confiance renouvelée par le FMI ( accord de facilité de crédits de plus de 455 millions de dollars), Denis Sassou N’Guesso croit fermement que le Congo, grâce à son Code des investissements qui induit entre autres une fiscalité douce et un dialogue permanent avec les partenaires économiques, devrait rebâtirbles vrais fondements d’une économie libérale.
La loi sur le partenariat public -privé validée après adoption par le Parlement congolais et qui vise l’amélioration du climat des affaires, la protection juridique des investissements et la liberté d’entreprendre, confirme l’avènement des temps nouveaux dans le domaine de l’entreprenariat au Congo. Et le Vice-ministre russe de l’énergie, M. Pavel Sorokine l’a fait remarquer en fin d’audience auprès du Président Denis Sassou N’Guesso, en se félicitant d’ailleurs du nouveau départ du Congo dans sa nouvelle culture des affaires.
Par Axence Lauture